18 Mai 2016

Inviter un professionnel de l’Espace dans sa classe : une initiation sur-mesure !

Initiation aux sciences de l’Univers, fonctionnement des satellites et des lanceurs, découverte des métiers du spatial… Cette année encore, quelques 9 000 élèves de 150 écoles, collèges et lycées de l’académie de Toulouse ont pu rencontrer un ingénieur du CNES dans le cadre de l’opération L’Espace c’est Classe. Une rencontre préparée en binôme avec l’enseignant, pour nourrir la curiosité des élèves, en lien avec les enseignements de chaque niveau.

Transmettre. C’est la motivation première de Carole Thiebaut, ingénieure au CNES et volontaire depuis plusieurs années pour l’Opération l’Espace c’est classe. « J’ai plaisir à vulgariser mes connaissances et mon travail, à rencontrer des enfants et des jeunes, témoigne l’ingénieure. J’ai envie de les faire rêver et de leur montrer à quoi peuvent servir les maths, la physique, les notions qu’ils peuvent apprendre dans leurs études et qui peuvent être utiles au quotidien. » L’Espace c’est classe, c’est fait pour ça : sensibiliser les élèves de cycle 3, collégiens et lycéens aux sciences et techniques du spatial et aux métiers du secteur. 

Un échange dynamique

Pour l’enseignant, un choix de thèmes à aborder : lanceurs, sciences, observation de la Terre…, et une séance préparée avec l’ingénieur du CNES qui visitera sa classe. « J’ai échangé avec Carole Thiebaut avant sa visite en avril dernier, raconte Julien Illarregui, professeur d’une classe unique CE2-CM1-CM2 à l’école de Beauchalot (31). Je lui ai notamment transmis les interrogations des élèves sur les thèmes des planètes et de l’Univers, la place de la Terre dans le Système solaire étant la base des sciences spatiales en cycle 3. »  Lors de la rencontre ses élèves ont pu aller plus loin. L’ingénieure a en effet ponctué une présentation sur diaporama de petits défis qui invitaient les enfants à réfléchir à des problématiques spécifiques : Comment nettoyer les débris laissés par les satellites ? Comment aller sur Mars ? Y vivre ? Comment récupérer un lanceur pour le réutiliser… 

Un apprentissage actif

« Cela permet d’aborder de nombreux enjeux du spatial tout en valorisant leur réflexion, relate Carole Thiebaut. Certains enfants ne savent même pas ce qu’est un satellite. Peu importe, mon but est de les amener tous à un même niveau de base, à savoir ce qu’on fait avec les satellites, que l’Espace existe, que c’est tout prêt, expliquer aussi la Terre, le Système solaire etc., » 

Placés en situation active, les élèves assimilent également particulièrement bien les informations du jour. « La plupart des enfants ont participé, se réjouit Julien Illarregui, et même quand l’un d’entre eux posait une question pointue, cela a bénéficié à tous. » À Beauchalot, les élèves et enseignants ont tiré tout le parti de cette première participation. Carole Thiebaut conclut : « Les enseignants comprennent qu’ils vont trouver dans l’opération un outil pédagogique sur lequel s’appuyer et, de notre côté,  nous trouvons matière à partager notre univers de travail et à susciter des vocations. C’est un partenariat vraiment enrichissant. »