Â
Que vous ont apporté les formations du CNES au logiciel TerreImage ?
La première formation, en 2014, a dĂ©marrĂ© avec un focus sur l’histoire de l’imagerie spatiale : comment l’image est produite, comment elle est envoyĂ©e sur Terre ? Ce sont notamment des questions que les Ă©lèves pourraient nous poser. Ensuite, l’attention a Ă©tĂ© portĂ©e sur les possibilitĂ©s d’analyse et d’exploitation des images en classe.Â
J’ai rapidement eu envie d’aller plus loin dans son utilisation pratique, d’où la seconde session, début 2016. Elle m’a permis de mieux visualiser les objectifs concrets et communs à plusieurs disciplines. Par exemple, en petits groupes, tout comme on pourrait le faire avec nos 6e, nous sommes allés sur le terrain repérer les points indiqués sur les images satellitaires préparées pour l’occasion par les formateurs du CNES, Michel Vauzelle et Vincent Doumerc.
Quelles sont les activités pédagogiques que vous pouvez mettre en place ?
Il y a Ă©normĂ©ment d’information sur une image satellitaire. Le premier objectif est donc d’apprendre Ă la lire. Par exemple, j’ai utilisĂ© TerreImage pour approfondir le travail sur les littoraux, avec mes 6e. Nous avons pu comparer les images du littoral d’Arcachon, Ă vocation touristique, et de celui d’Hong Kong, qui est tournĂ© vers l’activitĂ© industrielle, avec une analyse des problĂ©matiques propres Ă chaque contexte. C’est un vrai travail d’enquĂŞte. Nous avons Ă©galement analysĂ© les sources de chaleur dans un petit village du Sahel, pour dĂ©tecter la prĂ©sence de foyers domestiques.Â
Comment les élèves s’emparent-ils de l’outil ?
Au collège, ce sont surtout les enseignants qui manipulent le logiciel. Les Ă©lèves n’ont pas encore la maĂ®trise informatique nĂ©cessaire, mais ils sont dĂ©jĂ familiers des images satellitaires, via Google Earth notamment. Et le plus important pour eux reste l’observation. Ă€ leur âge, c’est très intĂ©ressant de dĂ©couvrir la manière dont les hommes habitent la planète, pourquoi, par exemple, dans le dĂ©sert du Sahel les villages se concentrent dans une certaine zone plutĂ´t qu’une autre. Â
Â
Â
Et vous ? A-t-il été facile de vous approprier le logiciel ?
Il m’a fallu un peu de temps pour prendre l’outil en main car il est important pour un enseignant de prĂ©senter Ă ses Ă©lèves quelque chose qu’il maĂ®trise le mieux possible. Par ailleurs, il peut sembler un peu complexe de se retrouver parmi la somme de documents Terr’Image mis Ă notre disposition sur Eduthèque (images, exemples de sĂ©quences, manuel d’utilisation du logiciel…). Mais la formation nous aide Ă nous repĂ©rer dans cette base de donnĂ©es et Ă trouver les ressources qui servent le mieux nos objectifs.Â
Â