26 Septembre 2013

Séminaire Calisph’Air, le top départ d’une année d’échanges

Week-end studieux pour les enseignants du projet Calisph’Air qui se réunissent du 27 au 29 septembre à Toulouse. Au programme, échange d’expérience, actualités du réseau et découvertes des nouveautés.

Calisph’AIR, c’est un projet qui permet aux élèves de primaire et de secondaire d’étudier l’atmosphère, la pollution et le climat. Grâce au réseau national et international constitué autour du projet, élèves et enseignants s’inscrivent dans une vraie dynamique expérimentale et scientifique.

Une démarche expérimentale

 Les élèves réalisent des observations et des mesures de température, d’aérosol et d’ozone, qu’ils comparent avec des données satellites et celles recueillies par les établissements participants en France et dans le monde, via le projet Globe].

Chaque rentrée, les acteurs français de Calisph’AIR, enseignants et scientifiques, se retrouvent pour un séminaire. L’occasion de former les nouveaux participants, d’échanger ou de découvrir les actualités du projet.

Les outils de la coopération

Cette année par exemple, Calisph’AIR bénéficie du nouveau photomètre, Calitoo, développé par la société TENUM avec le soutien du CNES et du LOA (Laboratoire Optique Atmosphérique de Lille). L’Estonie, de son côté, apporte au programme un nouveau système de mesure des aérosols absorbants, baptisé Black Carbon, tandis que les États-Unis mènent des tests comparatifs sur les différents systèmes de mesure en particulier pour l’ozone de surface).

Sans parler de l’apport de la République tchèque comme principal animateur pour GLOBE Europe et du support des scientifiques (les scientifiques français mais aussi étrangers, comme Elise Hendriks des Pays-Bas) qui vont aider les classes à exploiter leurs données et à les comparer aux données satellites. Ainsi, l’expertise du réseau s’accroît et de nouveaux axes d’études peuvent être développés.

Interpréter et comprendre

Les mesures d’ozone pourront par exemple être davantage systématisées et contribueront ainsi à une étude plus complète de la qualité de l’air. Mettre en commun les mesures de particules aide par exemple à comprendre le fonctionnement des courants atmosphériques qui transportent la pollution.

Car la confrontation des résultats et des observations de chacun révèle les zones polluées et les déplacements de cette pollution.

Un anniversaire attendu

Finalement, Calisph’AIR, c’est une véritable communauté scientifico-éducative qui se crée avec des échanges et des rencontres, virtuelles ou lors de rassemblements. Et ce séminaire de rentrée sera, à n’en pas douter, l’occasion de partager aussi des suggestions pour la célébration du 10e anniversaire du projet qui se profile en 2014. À suivre…